Chers Amis et Bienfaiteurs,
Les disciples d’Emmaüs, après le départ de Notre-Seigneur, se dirent l’un à l’autre : « N’est-il pas vrai que notre cœur était tout brûlant au-dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin, et qu’Il nous expliquait les Écritures ? ». Tout brûlant du feu de la Charité divine que Notre-Seigneur est venu jeter sur la terre – mais qui provoquera aussi le feu de la guerre entre le bien et le mal : « Pensez-vous que Je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, Je suis venu apporter non la paix mais bien la division, l’épée » (Luc XII, 49). « Car, désormais, cinq personnes dans une maison seront divisées, trois contre deux et deux contre trois. Ils seront divisés, le père contre le fils et le fils contre le père ; la mère contre la fille et la fille contre la mère ». Parce que la vérité est comme une épée : elle ne peut s’accommoder des compromis avec les idées du monde ennemi de Dieu.
Un compromis tel que serait un « accord pratique » avec les autorités conciliaires : une capitulation qui interdit à celui qui s’y soumet la confession pleine et entière de la Foi ; or, la Foi exige de dénoncer les erreurs de la nouvelle religion telles que la nouvelle messe de Paul VI, la liberté religieuse, l’œcuménisme de Vatican II, etc… La Vérité, la Foi, ne peuvent s’accommoder de compromis tels qu’en implique la présence permanente au sein de la Fraternité d’un évêque conciliaire – Mgr Huonder, en bonnes relations avec le Pape François – qui confesse et qui prêche avec l’accord des supérieurs.
C’est pourquoi les vrais disciples de Jésus-Christ seront toujours persécutés. « Si le père de famille, ils l’ont appelé Beelzébud, combien plus traiteront-ils de même ceux de sa maison. » (Mt X, 25) « Les fils se soulèveront contre leur père et contre leur mère et les feront mourir, » « et vous serez haïs de tous les hommes à cause de mon nom, mais celui qui persévèrera[fidèle à la doctrine de la foi] jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé ».
Persévérons donc, avec la grâce de Dieu, dans la fidélité à l’Église de toujours, à l’enseignement catholique préconciliaire de tous les papes, et à la résistance aux autorités infidèles qui conduisent l’Église au tombeau comme, autrefois, elles ont conduit Notre-Seigneur au Golgotha. Mais Notre-Seigneur nous a dit : « Ne craignez pas, petit troupeau, car il a plu au Père de vous donner le royaume. Prenez courage, J’ai vaincu le monde. »
Terminons sur une bonne nouvelle, en vous remerciant, chers Amis, pour vos dons et prêts généreux qui vont permettre – une fois le confinement terminé – l’acquisition d’une belle propriété avec une belle chapelle destinée au séminaire : le premier sous-diacre a été ordonné le samedi Sitientes28 mars. Il sera ordonné diacre le vendredi 26 juin et, Deo volente, sera notre premier prêtre l’an prochain.
A peste, fame et bello, libera nos, Domine, sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie, de Sain
t Joseph et de saint Louis-Marie.
Avrillé, le 28 avril 2020, en la fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
+ Mgr Jean-Michel Faure
]]>Brève allocution de M. l’abbé Salenave aux séminaristes à l’occasion de la fête de St Joseph.
Saint Joseph veille tout spécialement sur ceux qui restent fidèles. L’abbé développe les raisons de cette assistance de l’Époux virginal sur ses évêques, prêtres et fidèles.
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Pour ceux qui n’auraient pas pu se rendre à la cérémonie de la prise de soutane à Avrillé ce 9 février, nous proposons ce petit montage bien réalisé qui donne un aperçu de cet événement important pour la Tradition Catholique et pour toute l’Eglise Catholique. Vous pourrez entendre des extraits des chants et morceaux musicaux interprétés pendant cette cérémonie.
Cliquez sur ce lien : ici
Soutenir le combat de la Foi et le séminaire :
Ce séminaire de l »espoir ne pourra vivre que par votre générosité. Vous pouvez l’aider en priant pour les vocations.
Et par vos dons à « l’association Séminaire Saint Louis-Marie Grignion de Montfort »
Adresse :
Séminaire St Louis-Marie
1, chemin de la Petite Garde
49240 Avrillé
Pour plus de renseignements :
Tél : 09 83 90 56 09
séminaire.slm@gmail.com
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Si certains souhaitent recevoir ces tracts couleurs et aussi s’abonner aux « Nouvelles du Séminaire », qu’ils n’hésitent pas à écrire au séminaire et ils recevront gratuitement le nombre de tracts demandés et « Les Nouvelles du Séminaire ».
Adresse du séminaire pour s’abonner :
Séminaire Saint Louis Marie Grignion de Montfort
10 avenue de la Haye aux Bonshommes
49240 Avrillé
tract séminaire
Le Prêtre, mon enfant, n’est pas pour toi.
Tout ce qu’il est pour moi.
Il ne le sera jamais, parce que ta Foi,
Si vive qu’elle soit, ne cessera d’être infirme et partielle, et mêlée de vues humaines et de ténèbres.
Mais si tu savais tout ce que le Prêtre est pour moi,
Tu le regarderais comme un autre moi-même.
— Seigneur Jésus, éclairez-moi. Du Prêtre, je connais
Tout ce que l’Eglise m’en a dit.
Mais je vois aussi en Lui ce qui voile à mes yeux
La face divine de Jésus-Christ.
Votre présence au tabernacle est plus facile à croire
Que votre Présence en celui qui pourtant a consacré l’Hostie
Et qui l’a déposée dans le ciboire et dans mon cœur.
Vous me dites cependant que ce mystère de foi
Est aussi cher à votre Cœur que celui de l’Eucharistie.
— Peut-être, mon enfant, m’est-il plus cher parce que les espèces du pain ne sont rien,
Tandis que le Prêtre est un de mes enfants préférés
Que j’ai choisi dès sa naissance,
Et dans l’éternité, au Conseil Trinitaire,
Comme un prolongement de mon Sacerdoce,
Un souvenir et un instrument de ma Passion,
Une expression vivante de ma charité,
Une effusion du Saint Esprit dans l’Eglise,
Une autre forme d’incarnation de Moi-même.
J’avais la condition de Dieu ; j’ai pris celle d’esclave :
Et maintenant, j’ai pris la forme sacerdotale.
J’aime le Prêtre, non seulement comme une chose utile à mes fins,
Mais un peu comme j’aimais ma propre humanité,
Les membres de mon Corps et de mon Ame
Et aussi ma Mère Marie, qui m’a donné mon Humanité.
La Vierge Immaculée m’a enfanté.
A sa façon, le Prêtre est aussi une Mère pour moi.
Parce qu’il me donne par les sacrements une présence
Vivante, active, réelle, totale, adulte, féconde.
Une présence d’Amour parmi les hommes.
Le Prêtre diffuse ma vie divine dans tous les temps
Et les fruits multiples de ma très puissante Passion,
Qui sont les fruits de ma très puissante Dilection.
Il fait croître par le Saint Esprit
Mon corps mystique, comme la Vierge a fait naître
Et a développé mon corps divin jusqu’à son achèvement.
Et c’est pour cela que j’aime le Prêtre, chaque prêtre,
Dans l’intimité de ma vie sacramentelle.
Si le Prêtre m’aimait autant que je l’aime,
S’il me donnait de son être autant que je lui donne du mien,
S’il était comme des « espèces » eucharistiques,
Dont le lien avec moi serait un lien d’amour,
Ah ! Comme on connaîtrait mieux la richesse de mon Cœur !
Mais beaucoup manquent de Foi et l’humain les offusque.
Je vois des fidèles regarder avec un respect surnaturel
Les églises, les autels, les vases sacrés, les croix en or,
Les nappes immaculées, tous les objets bénits.
Et cependant aucune chose ne peut avoir un caractère sacerdotal.
Le Prêtre est infiniment au-dessus du Temple,
De l’Autel, de tous les objets du culte religieux.
Toute la Sainteté des choses saintes
Découle de son pouvoir sacramentel et de sa dignité.
Rien n’est Jésus-Christ. Au contraire, le Prêtre est Jésus continué.
En son nom, c’est-à-dire en sa personne, il prie, il parle,
Il agit, il absout, il bénit, il consacre en son nom.
Là où la Foi ne voit pas Jésus-Christ dans le Prêtre.
Il n’y a que des images et des jeux pour les sens.
Les Mères qui aspirent à l’honneur d’avoir un fils prêtre,
Un Fils qui monte à l’Autel, qui donne Jésus au monde,
Qui les bénisse et répande autour de lui la vie divine,
Ne connaissent qu’une petite partie du bonheur entrevu.
Et les âmes qui prient pour les vocations sacerdotales,
Qui les suscitent, les secourent, les rendent possibles,
Et les âmes encore qui se mettent au service du Sacerdoce
A la manière de la Vierge au service de Jésus,
Toutes ces âmes, pourvu que la Foi fasse en elles
Le miracle de la Transfiguration et les éblouisse
De la seule présence de Jésus-Christ,
Ces âmes sont des privilégiées de son Cœur.
Leur vocation touche profondément le Cœur Sacerdotal
De Jésus-Christ et seconde de près son Amour.
Jésus est présent dans le pauvre qui tend la main,
Dans le malade hospitalisé, dans le Samaritain blessé,
Dans l’enfant de la rue, dans le malheureux persécuté,
Mais il l’est bien davantage et par une onction spéciale,
Dans le Prêtre consacré.
Judas réclame pour les pauvres les trois cents deniers
Que Madeleine dépensait pour oindre les pieds du Christ,
Mais Jésus la loua d’honorer ainsi son Corps sacré.
Comme Madeleine, les âmes qui se mettent au service des prêtres
Rendent au Christ, par leur Foi vive,
L’hommage le plus élevé et le plus sensible à son Cœur.
Mon Dieu donnez-moi un cœur eucharistique et sacerdotal.
Comme la Sainte Hostie, que le Prêtre soit à mes yeux,
Jésus toujours présent et nourrissant
Pour mon âme ! — Si je savais le don de Dieu !